Un trou dans le talon d’une chaussette. Un accroc dans un pull. Une tache d’eau de javel sur une veste. Voilà l’occasion pour une nouvelle génération de cou- settes de ressortir l’œuf à repriser en bois de mamie. Mais alors que leurs aïeules s’échinaient à réparer le plus discrètement possible, ces néocouturières (les femmes sont largement majoritaires) exhibent fièrement leurs coutures apparentes. Une dizaine de trous de mites ? On comble par une constellation de points colorés sur un chandail. Un bord de manches élimé ? On ajoute une bande dans une couleur contrastée. Un jean déchiré au niveau du genou? On le recouvre d’un patch de tissu, quadrillé de traits et de pointillés. Pour ces adeptes du visible mending (« réparation vi- sible», en français), ravaudage et rapiéçage ne sont plus synonymes de dénuement mais d’engagement....
La pratique a ses stars, des pros souvent anglo-saxonnes, comme l’Ecossaise Flora Collingwood-Norris ou l’Anglaise Kate Sekules, enseignante en histoire de la mode à New York et autrice de plusieurs bibles sur le raccommodage. Cette activiste du textile est à l’initiative de la campagne «Mend March», lancée chaque année au mois de mars sur les réseaux sociaux, pour encou- rager les néophytes à prendre l’aiguille...
Thrifting, mending, and how to be sustainably fashionable by Jenn White (host) March 23, 2023 Buying new clothes can fix us, make us more stylish,... View full details
Now Is When We All Learn to Darn Our Socks Again by Steven Kurutz March 12, 2020 "Only a few generations ago, socks were... View full details